ManifestationsDiverses


Mise à jour, le 2O novembre 2020

Cette rubrique est destinée à signaler toutes les manifestations concernant Genet, à l'exclusion des colloques puisqu'une rubrique y est spécifiquement consacrée. On trouvera ici l'annonce des soutenances de thèse, des projections de films, des des tables rondes, émissions de radio .

 

Rubriques

 

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Mise à jour, le 20  novembre 2020

 

Soutenance demain 21 novembre 2020 de la thèse Jean-Christophe Corrado : Le lyrisme de Jean Genet, sous le la direction de Jean-François Louette (voir détails dans la rubrique Actualités ).

 

Mise à jour, le 28 mars 2011

 

Signalons que le samedi 9 avril à 17h30 au Théâtre du Gymnase de Marseille :


débat autour de Jean Genet et de la mise en scène du spectacle Notre dame des fleurs


En présence de : Antoine Bourseiller - metteur en scène et des comédiens du spectacle, Alain Merlet - psychanalyste (Bordeaux), Hervé Castanet - psychanalyste (Marseille).

En 2010, aux Editions de la Différence (Paris), H.Castanet et A.Merlet ont publié :

 

Pourquoi écrire ? dont une part est consacrée à Jean Genet.

Entrée libre sur réservation au 04 91 24 35 24 ou mariejulieamblard@lestheatres.net

 

Mise à jour, le 11 janvier 2011

 

A Berlin, exposition  fort riche sur Genet par le Schwules Museum : du 7 décembre 2010 au 7 mars 2011. Merci à Rolf Stürmer de nous avoir signalé cette riche exposition et nous l'avoir fait visiter lors du colloque Genet und Deutschland.  (voir Rubrique Colloques )

 

Le site de ce musée est en allemand et en français:

www.schwulesmuseum.de

 

Signalons aussi, toujours en Allemagne, l'émission radio de Christoph Vormweg diffusée le 19 décembre 2010,  intitulée "L´anniversaire de l´écrivain français Jean Genet" (Der Geburtstag des französischen Schriftstellers Jean Genet) dans les séries historiques célèbres "ZeitZeichen" et "Stichtag" du Westdeutscher Rundfunk (WDR).

http://medien.wdr.de/radio/zeitzeichen/WDR5_Zeitzeichen_20101219_0920.mp3

 

http://www.wdr5.de/sendungen/zeitzeichen/s/d/19.12.2010-09.05/b/geburtstag-des-franzoesischen-schriftstellers-jean-genet.html

 

 

 

 

Mise à jour, le 17 novembre 2010

 

L’atelier Jean Genet : lectures par Daniel Mesguich

 

Lectures de textes rares inconnus ou inédits de Jean Genet, présentés par Albert Dichy, directeur littéraire de l’IMEC.

Jean Genet a cinquante ans lorsqu’il achève la rédaction des Paravents. Peu après, il renonce à toute publication d’œuvre et entre dans un silence littéraire qui va durer vingt-cinq ans. Son dernier livre, Un Captif amoureux, paraîtra en 1986, un mois après sa mort.

Qu’écrit un écrivain lorsqu’il choisit de se taire ? À travers des notes, des esquisses, des lettres, des brouillons extraits des archives Jean Genet conservées par l’IMEC, cette lecture nous introduit pour un soir, avec l’accord exceptionnel de l’ayant droit de l’auteur, dans l’atelier de l’écrivain et dans les archives d’une vie : Genet y parle, comme à lui-même ou à ses proches, de ses amitiés, de ses amours, de ses voyages, des auteurs qu’il lit, des artistes qu’il aime, des mouvements qu’il soutient, mais aussi pêle-mêle de l’Amérique, de la mort, de la prison, du cirque et du théâtre. Événement organisé par l’IMEC et l’Odéon-Théâtre de l’Europe.

 

Mardi 30 novembre, 20h, Grange aux dîmes. IMEC , Abbaye d'Ardennes, Près de Caen


Réservations au 02 31 29 37 37 ou reservations@imec-archives.com

 

 

Mise à jour, le 15 novembre 2010

 

A partir du 15 novembre, à 22h15, l'émission Hors Champs de Laure Adler sur France Culture consacre deux semaines à Genet.  Sans doute d'autres émissions auront lieu mais le site de France Culture est un peu difficile à lire.  Il semble que l'émission de Laure Adler  privilégie les témoins aux universitaires. Notons de beaux extraits d'entretiens avec Genet,l'ironie incarnée. .  

Nous citerons les intervenants une fois le site de France Culture mis au point, aujourd'hui impossible d'accéder à l'ensemble  des programmes des   15 émissions .

Le premier jour, Albert Dichy évoque la biographie de Genet.   

 

 

http://www.franceculture.com/emission-hors-champs-jean-genet-le-conteste-l-incontestable-210-l-adolescence-2010-11-16.html

 

Mise à jour, le  2 novembre 2010

  

Théâtre Ouvert, dirigé par Lucien Attoun, samedi  6 novembre à partir de 16 heures : Salut GENET

 

http://www.theatre-ouvert.net/essai.php?item.180

 

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Mise à jour  le 19 octobre 2010

 

Superbe semaine Genet organisée  au théâtre de l'Odéon,  du  23 au 27 novembre 2010 dont nous rendrons compte, ici même , jour par jour..  

 

http://www.theatre-odeon.fr/fr/la_saison/present_compose_2010_11/centenaire_de_la_naissance_de_jean_genet-p-1976.htm 

 

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Mise à jour, le 9 avril 2010  

 

Du discours scientifique à l’engagement scénographique : Jean Genet et la prison de

Fontevraud

 

Sylvie Marie Scipion

 

Par sa muséographie, l’exposition est la traduction d’un discours scientifique ou idéologique. Elle colle

au plus près de l’intention de départ exprimée par le comité scientifique. Mais en imposant sa propre

grammaire, elle peut devenir un acte : un acte d’engagement.

Lorsqu’il nous a été demandé de réfléchir à la mise en espace de l’histoire carcérale de l’abbaye de

Fontevraud, notre équipe a accepté comme pour n’importe quel sujet. Suscitée par Xavier Kawa-

Topor, directeur du Centre Culturel de l’Ouest, accompagné de Philippe Artières, historien

anthropologue de l’écrit, ce projet prit cependant une forme inattendue pour nous. Il nous fallait nous

pencher sur un problème peu ordinaire : la place de l’enfermement dans notre société.

La première des questions, la plus radicale, consista à se demander s’il était possible de mettre en

exposition la prison. En effet, est-il possible de montrer au grand public cette institution qui fait tout

pour cacher, pour effacer toutes les traces de l’enfermement et de la privation de liberté ?

Tout d’abord, notre démarche fut de prendre le lieu par ses espaces, ses dédales, ses couloirs... Mais

plus nous progressions, plus les indices du temps se découvraient, plus nous effleurions des

questions apparemment muettes. Nous sentions que la question du passé n’était finalement pas celle

qui nous était réellement posée. Une évidence s’imposa à nous : il fallait accepter de dévoiler la prison

comme un élément de notre société contemporaine. Dès ce moment, le travail muséographique n’est

plus seulement un geste technique ; il résonne engagement pour dire l’enfermement et l’exclusion du

monde. Un langage muséographique fort était à trouver afin de montrer le fait carcéral de Fontevraud

comme fait de société.

Mettre en scène est de facto opposé à la mise sous écrou. L’un extériorise, l’autre intériorise. Il y avait

donc un certain défi à mettre en espace l’institution sociale qu’est la prison. L’exposition s’est ainsi

construite comme le révélateur de la spatialisation de l'institutionnalisation du corps social carcéral.

Spatialement, les espaces clos des cellules et l’espace panoptique cerné des murs d’enceinte nous

conduisirent à construire un dispositif au sein duquel le visiteur allait physiquement prendre place. Pas

anodin non plus, le lieu définitif retenu pour l’exposition, les anciens parloirs, constitue un trait d’union

entre l’intérieur et l’extérieur. L’enfermement est ici montré comme un système. Les choix

scénographiques rendent compte d’une organisation sociale qui n’assume pas ses contradictions,

incapable de réguler « l’irrégulable ». En cela, la mise en exposition devient un langage politique pour

dire notre société, qui continue d’enfermer parce qu’elle a n’a aucun autre remède à proposer.

Par ailleurs, le point de vue historique entraîne le visiteur vers une prise de conscience de l’envers du

décor de l’abbaye, gommé, étouffé et parfois nié. Il est aussi le point de départ d’une réflexion rendu

possible grâce au travail de conservation puis de valorisation de l’imposante masse des archives.

1 Exposition dans le cadre du « Musée éphémère » à l’abbaye de Fontevraud, 2009-2011.

Texte publié par Expologie sur le site www.expologie.org - Mention obligatoire en cas de citation. 2

Archives écrites et classées illustrent un monument de gestion. Extraite parmi toutes, l’utilisation d’une

seule photographie et d’un seul registre d’écrou inverse, comme en contrepoids, le mutisme des

tonnes d’archives accumulées. La figure carcérale emblématique prend la prison à rebrousse poils.

Des fichiers de l’administration pénitentiaire et des cartons d’archives restés jusqu’alors inexplorés se

dressent dans l’exposition, comme une figure dérangeante désignant une institution qui met tout en

oeuvre pour ranger et classer sans suite. L’immense panneau des numéros des matricules d’une

seule année est là pour témoigner de cette capacité de l’administration à produire du « chiffre » et de

l’anonymat. Pourtant chaque numéro a bien un nom, une histoire, son histoire.

Quel parti pris muséographique pouvait le mieux faire place à l’histoire des milliers d’hommes, de

femmes et même d’enfants, qui ont été enfermés dans la célèbre centrale de Fontevraud ? Des traces

brouillées et des archives pléthores restées inexploitées n’auraient pas suffit.

En donnant la parole à un seul détenu, porte-voix des innombrables détenus de la prison de

Fontevraud mais dont le visage est connu, Jean Genet, le comité scientifique donna une ligne de

force insoupçonnable au projet. Sans y avoir jamais été réellement incarcéré, c’est pourtant

Fontevraud que Jean Genet choisit pour décrire la prison mythique de son adolescence vécue en

maison de redressement, puis celle de Fresnes où il fut enfermé. L’unique figure de l’écrivain devait

s’affirmer aux yeux des visiteurs pour grossir les traits des absents. C’est lui qui guiderait le visiteur

depuis l’accueil jusqu’à la « sortie ».

L’image de Jean Genet n’est pas celle de Jean Genet l’individu, mais celle que l’administration

pénitentiaire a faite de lui. Les trois portraits de lui, exposés bout à bout du plateau scénographique,

comme une colonne vertébrale, resserrent la tension spatiale telle une vrille traversant de part et

d’autre les trois grands thèmes de l’exposition : juger et punir, enfermer et s’évader. La première

apparition visuelle de Jean Genet, une photographie présumée de l’adolescent Genet à Mettray, dit la

volonté de la société de prouver l’origine du détenu avant l’enfermement, comme s’il était déjà

condamnable avant même son incarcération. La seconde, une photo d’identité, est celle de tous les

détenus pris un par un. Mise en scène dans son immense cadre gris, elle désigne le « coupable » et

démontre la distorsion du regard porté sur le détenu. Unique image anthropométrique de l’exposition,

elle montre sous un éclairage artificiel au plan imposé, une absence de profondeur, des milliers de

visages identiques. Aucune forme « psychologique », comme une mise en représentation construite

par l’institution elle-même. La prise de vue relève plus du bestiaire que de l’humanisme et modèle

notre manière de regarder et de montrer. Le dernier portrait, quant à lui, est animé, en couleur. Le

temps a passé. Les images ont été filmées dans un décor simple, végétal. Elles racontent le

personnage en fin de vie rendant hommage à la prison avec un mot issu du monde de l’enfance, le

mot « bonbon ». Incongru le « mot dit » proclame avec force la croyance en un monde différent.

L’interview, en fin d’exposition, redonne à chacun des détenus un visage humain fait de rêves, de

sensualité et de projets.

Par ses choix de mise en exposition, Le Musée éphémère - 1ère partie : Jean Genet et la prison de

Fontevraud assume ainsi le passage du discours scientifique à un acte engagé destiné à faire porter

un regard différent sur l’autre, et sur notre société.

 

 

Mise à jour, le 2 avril 2010

 

COLLOQUE JEAN GENET

 

 25 et 26 juin 2009

Abbaye de Fontevraud

 Maine et Loire

 

 Participation gratuite sur inscription

Renseignements :

Maison des Ecrivains Etrangers et des Traducteurs

www.meet.asso.fr / maisonecrivainsetrangers@wanadoo.fr

02 40 66 63 20

 

             Colloque JEAN GENET / PRESENTATION

 

 

A l’occasion du centenaire de Jean Genet, la Maison des Ecrivains et des traducteurs de St Nazaire (M.E.E.T), en collaboration avec le Centre culturel de l’Ouest/Abbaye royale de Fontevraud (CCO) et la Maison des écrivains et de la littérature (MEL), organise le colloque du centenaire de naissance de Jean Genet (1910-1986).

 

Les terres de Jean Genet sont non maternelles. Genet demeure une figure de cet « homme en lutte contre lui-même » qu’évoque Erasme l’hérétique ; de ce « voyou » ou de « cet animal » que donc est l’homme, ou la femme, dont parle Jacques Derrida. Ou bien encore, de l’homme orphelin de son humanité, en quoi je le reconnais.

 

Avec des historiens, des philosophes, des écrivains, des chercheurs, des traducteurs et des critiques, français ou étrangers, et le public, nous voudrions durant ces journées soulever la moisson formidable d’interrogations et d’inquiétudes que nous lèguent la liberté et le style de Jean Genet.

 

Les interventions sur l’œuvre poétique, romanesque, théâtrale et critique de Jean Genet, se feront du point de vue des catégories politique, esthétique et éthique, du haut desquelles l’écrivain voulut être jugé.

 

Ces deux jours de rencontres, de dialogues entre les invités et de débats avec le public seront prolongés par une publication bilingue des actes du colloque.

 

Patrick Deville & Hadrien Laroche

 

 

 

M.E.E.T.

1, boulevard René Coty

44600 Saint-Nazaire

Tél. : 02 40 66 63 20 - maisonecrivainsetrangers@wanadoo.fr

www.meet.asso.fr

Président : Patrick Bonnet

Directeur littéraire : Patrick Deville

Coordination : Élisabeth Biscay

Directeur Littéraire des Rencontres Jean Genet : Hadrien Laroche

Service de presse, partenariats média : Laurent Delarue / Faits&Gestes

Tél. : 01 53 34 65 84 - laurent.delarue@faitsetgestes.com

 

 

 

 

Mise à jour, le 30 août 2009

 

Le funambule

 

de Jean Genet

 

Théâtre de la ville

tél : 01 4274 2277

 

Théâtre des Abbesses

 

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Le 29 aout 2009

 

L'étrange festival, Forum des Images,  4 au 13 septemebre 2009. Paris. Métro Les Halles 

présente deux films de Genet :

 

Un chant d'amour de Jean Genet

 

Querelle de Brest, adaptation de Fassbinder

 

 

 

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Le 8 avril 2008

 

Université Strasbourg II - Marc Bloch

 

lundi 8 décembre 2008, 11h

 

thèse de Lettres modernes

Myriam BENDHIF

 

Jean Genet lecteur de Marcel Proust : l'influence d'A la recherche du temps perdu sur les récits de Jean Genet

sous la direction du prof. Luc FRAISSE.

 

Jury : Guy Ducrey, Marie-Claude Hubert, Tanh Vâh Ton-That


 

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Rencontre le 12 mars 2008 à Klagenfurt, Autriche sur Jean Genet

Pour accéder à la photo, souvenir de cette rencontre amicale, il suffit d'appuyer sur le lien :

Wochinz.bmp 

De gauche à droite : Bougon, Winkler, Wochinz

 

Andréa Hein, organisatrice de la rencontre et de la conférence :

 

<< Patrice Bougon, invité à Klagenfurt pour une conférence sur Jean Genet

Josef Winkler, actuellement l’auteur de langue allemande le plus recompensé ( notamment Prix Georg Büchner, Grand Prix national de littérature ).

Il est l’auteur d’un essai consacré à Jean Genet  ( voir sa bibliographie sur le site Verdier dont nous fournissons l'adresse )

Herbert Wochinz, acteur, metteur en scène, fondateur et directeur de théâtres et de festivals, qui, pendant son séjour à Paris de 1950 à 1955, mais aussi après,comptait parmi ses amis Marcel Marceau, Eugène Ionesco, Jean Cocteau, Jean-Paul Sartre, Le Corbusier, Jean-Louis Barrault, Julien Green (enterré à Klagenfurt) et Jean Genet.

Genet voulait à l’époque que Herbert Wochinz, soit le premier autrichien à mettre en scène ses pièces,  ce fut le cas, ce dont témoignent  les lettres signées de Genet.. >> 

Andréa Hein

NOTE  sur  Joseph Winkler. Parmi les auteurs qui sont des figures tutélaires de Winkler, Jean Genet (auquel il consacra un livre, "Le Livret du pupille Jean Genet"), Hans Henny Jahnn, Kafka, Lautréamont, les surréalistes français. En 2007 est parue le récit le Roppongi. Requiem für einen Vater. Il reçoit en 2008 le Grand Prix National autrichien ainsi que le prix Büchner, qui lui est remis à Darmstadt en novembre 2008. En juin 2009, il ouvre, par un discours provoquant, le 30e concours littéraire Ingeborg Bachmann à Klagenfurt.

 

http://www.editions-verdier.fr/v3/auteur-winkler.html

 

Mise à jour, 10 avril 2007

 

A l'IMEC, Abbaye d'Ardennes, le

12 avril 2007, 18.30, près de Caen, Bibliothèque La matière et la manière : Un Captif amoureux de Jean Genet Albert Dichy, directeur littéraire de l’IMEC, présentera le manuscrit du chapitre central d’Un captif amoureux, le dernier livre de Jean Genet, qu'il consacra aux Black Panthers et aux Palestiniens.

Réservation au 02 31 29 52 46

 

 

 

 

Pour faire partager le plaisir du texte et de son support (manuscrit, tapuscrit, brouillon, épreuves corrigées…), l’IMEC propose d’ouvrir sa bibliothèque à une heure inhabituelle et de présenter quelques pièces d’archives, sous l’égide d’un lecteur passionné de l’auteur.

 

Pour la seconde de ces rencontres,

 

 

 

 

 

Conférence de Patrice Bougon et projection du film de Oshima Le journal du voleur à Shinjuku, 1968

Jeudi 29 mars 2007 à 18 heures

http://www.mcjp.asso.fr/cadrgen.html

 

Conférence et projection de film

Confluence des arts, premier volet

Genet / Oshima : genèse d’un journal

Jeudi 29 mars à 18h

 

Petite salle (rez-de-chaussée)

Tarif 4 € / Tarif réduit 3 €

 

Dans un entretien, Nagisa Oshima indique que Journal du voleur de Shinjuku est plus qu'inspiré par Journal du voleur de Jean Genet. Cette affirmation est paradoxale puisque le roman autobiographique de Genet se passe avant la Deuxième Guerre mondiale en Europe alors que l'intrigue du film de Oshima a lieu à Tôkyô, à la fin des années soixante. La question est donc de se demander en quoi consiste cette influence de Genet exhibée par Oshima du point de vue thématique (les marginaux, le vol, la sexualité), mais sans aucun doute aussi éthique et politique (la trahison, le refus de la norme sociale).

 

18h > conférence D’un journal à l’autre… un parcours

Par Patrice Bougon – professeur, spécialiste de Genet

 

18h45 > cinéma Journal du voleur de Shinjuku de Nagisa Oshima

 

Le film

Journal du voleur de Shinjuku

1968 / 1h34 / VOSTA (version originale sous-titrée anglais) / 16 mm / Réalisation Nagisa Oshima / Avec Tadanori Yokoo

 

Un jeune homme se rend dans une librairie pour voler quelques livres, attiré plus par l’adrénaline de l’acte que par l’intérêt des œuvres. Une jeune libraire le surprend et l’arrête dans sa fuite. C’est le début d’une relation ambiguë entre eux avec comme toile de fond la recherche d’une liberté sexuelle.

 

 

 

 

 

 

 

Toute personne ayant visité l'exposition Jean Genet du

Nous n'avons pas trouvé sur le site du musée d'autres informations que celles des dates de cet événement ( clôture le 3 juillet 2006) à saluer.